lundi 22 mars 2010

Le silicium noir bouleverse la donne du photovoltaïque

Grâce à l'intuition d'un physicien de Harvard, un nouveau matériau appelé "silicium noir" pourrait révolutionner les technologies ayant attrait aux capteurs ultra-sensibles - ex. photographie numérique - et aux cellules photovoltaïques.

Selon les premières estimations, le silicium noir pourrait être de 100 à 500 fois plus sensible à la lumière que le silicium classique utilisé par les panneaux solaires.

Pour aboutir à ce résultat, le physicien Eric Mazur a soumis une plaquette de silicium (wafer) à un rayonnement laser ultrapuissant pendant un laps de temps très court. "La puissance utilisée correspondrait à tout le rayonnement solaire reçu sur la surface de la Terre à un instant T" indique le NewYork Times. Le chercheur a également appliqué de l'hexafluorure de soufre, un gaz utilisé couramment par l'industrie des semi-conducteurs pour réaliser des gravures.

"A l'oeil nu, le silicium est noir. Mais lorsqu' Eric Mazur et ses chercheurs l'ont ausculté au microscope électronique, ils ont découvert que la surface était couverte de minuscules pointes." Dans un premier temps, ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils avaient découvert. Par la suite, il est apparu que ce nouveau matériau était capable d'absorber deux fois plus de lumière que le silicium traditionnel en plus de détecter le rayonnement infra-rouge.
Le silicium noir bouleverse la donne du photovoltaïque

L'université d'Harvard a annoncé qu'elle avait autorisé "SiOnyx", une société du Massachusetts a exploiter les brevets du silicium noir. Aussi, la première application commerciale à profiter de ce matériau sera vraisemblablement les systèmes de vision nocturne.

La production de galettes de silicium noir pourrait voir le jour assez rapidement car le procédé n'implique pas de modifications importantes dans les processus industriels existants.

samedi 20 mars 2010


Héritage de Cousteau, écologie partie 1
envoyé par nature-boy-79. - L'info internationale vidéo.

Héritage de Cousteau, écologie partie 2
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Nestlé qui contribue à la déforestation en Indonésie

Nestlé qui contribue à la déforestation en Indonésie

Grignoter une barre chocolatée Kitkat revient à tuer un orang-outang ? Le rapprochement peut étonner mais le lien est réel. Greenpeace lance une campagne pour dénoncer l’utilisation par Nestlé d’huile de palme issue de la destruction des forêts tropicales et des tourbières indonésiennes, dans la fabrication de certains de ses produits, notamment les barres chocolatées Kitkat.

Quel est le problème ?

L’Indonésie connaît l’un des plus importants rythmes de déforestation de la planète : l’équivalent d’un terrain de foot de forêt disparaît toutes les 15 secondes. Les plantations de palmiers à huile sont l’un des principaux moteurs de cette catastrophe écologique.

De telles pratiques industrielles privent de nombreux animaux de leur cadre de vie naturel, accélèrent donc la disparition d’espèces menacées, comme les orangs-outans, mais aggravent également la crise climatique.

À cause de cette déforestation irresponsable, l’Indonésie se classe désormais au troisième rang des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, derrière la Chine et les États-Unis. La déforestation est la 2e cause du dérèglement climatique.

Nestlé et l’huile de palme

Au cours des trois dernières années, la consommation d’huile de palme du groupe Nestlé a pratiquement doublé, pour s’établir aujourd’hui à 320 000 tonnes par an. Cette huile de palme entre notamment dans la composition des barres chocolatées Kitkat. L’un des principaux fournisseurs auprès desquels le géant suisse de l’agroalimentaire s’approvisionne s’appelle Sinar Mas. C’est le premier producteur indonésien d’huile de palme.

Greenpeace a déjà alerté Nestlé à plusieurs reprises sur les atteintes très graves à l’environnement dont est responsable Sinar Mas. En décembre dernier, Greenpeace avait notamment fourni au géant agroalimentaire suisse des preuves des activités illégales menées par la compagnie indonésienne. Pour l’instant, Nestlé fait la sourde oreille…

Nous avons besoin de vous !
Aidez-nous à faire bouger Nestlé, qui doit au plus vite mettre un terme à ses contrats d’approvisionnement avec le groupe Sinar Mas et ainsi contribuer à mettre les forêts et les tourbières indonésiennes à l’abri de la déforestation.

Nestlé doit réagir rapidement ! D’autres grands groupes ont, eux, déjà pris leurs distances avec Sinar Mas. Ainsi, suite à une campagne lancée au printemps 2008 par Greenpeace via un clip parodiant la publicité Dove, l’une des marques du groupe, Unilever a fini par résilier ses contrats d’approvisionnement avec Sinar Mas. Kraft a fait de même, un peu plus tard.

La Cites signe l’arrêt de mort du thon rouge

Greenpeace condamne l’échec des gouvernements présents à la Cites, qui viennent de rejeter l’interdiction du commerce international du thon rouge. Cette conférence était une chance historique de sauver l’espèce, menacée d’extinction. Aucune mesure de protection n’a été prise pour la sauvegarde de l’espèce. Faire passer les intérêts à court terme de quelques états qui pratiquent un lobbying très actif, tels que le Japon, avant la préservation d’une espèce menacée, cruciale pour l’équilibre de l’écosystème méditerranéen est tout simplement inacceptable.

L’Union européenne n’a pas défendu sa position
La Libye, pays pêcheur, demandait une décision rapide sur ce point, démarche qui a été votée à la majorité en plénière. Alors que la tendance générale était plutôt aux négociations sur plusieurs jours, la discussion s’est faite en plénière, sur deux propositions, celle de l’Union Européenne pour le classement avec un délai, et celle de Monaco pour un classement immédiat. Il n’y a eu que 20 votes en faveur de la proposition de Monaco et seulement 43 en faveur de la position européenne, sur les quelques 120 pays participants. On peut alors se demander comment, avec la mobilisation européenne affichée en amont de la conférence, on peut en arriver à de tels résultats.

L’avenir du thon rouge retourne entre les mains de l’Iccat
L’espoir qui reste pour le thon rouge, c’est l’Iccat, organisation qui gère la pêche au thon, qui se tiendra en novembre, à Paris. C’est là que les gouvernements pourraient, enfin, décider de réduire les quotas de pêche pour assurer la survie du thon rouge.

Environnement : une douzaine de pays européens menacés de sanctions

La Commission européenne a menacé, jeudi 18 mars, une douzaine de pays de l'UE de poursuites en justice et de sanctions pour manquements à leurs obligations environnementales. "La nature n'est pas une poubelle", a lancé le commissaire à l'environnement Janez Potocnik à l'adresse des autorités espagnoles, coupables d'avoir laissé s'accumuler 120 tonnes de déchets industriels pendant quarante ans dans l'estuaire de Huelva (sud-ouest de l'Espagne).
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Edition abonnés Archive : Le trafic de déchets toxiques gagne toute l'Italie

Le gouvernement espagnol, qui préside les réunions ministérielles de l'UE jusqu'en juillet, a été sommé d'éliminer ces déchets sous peine d'être traîné devant la Cour européenne de justice à Luxembourg. La Roumanie, la Suède et l'Autriche ont également été menacées de poursuites pour avoir laissé opérer des sites industriels très polluants sans permis. Cinquante sites sont visés en Suède, vingt et un en Autriche et un en Roumanie, une usine de production de formaldéhyde construite sans autorisation en 2007.

Le commissaire a par ailleurs décidé de poursuivre la Grèce pour ne pas suffisamment protéger les oiseaux. "Les pressions sur la biodiversité n'ont jamais été aussi fortes, et il faut que l'ensemble des Etats membres mettent tout en œuvre pour préserver les habitats naturels restants", a expliqué M. Potocnik. L'aigle impérial et le gypaète barbu, deux espèces "en danger", sont considérés comme étant particulièrement menacés en Grèce. Les autorités grecques ont été mises en demeure d'agir à plusieurs reprises et risquent désormais des sanctions financières, a averti la Commission.

M. Potocnik a en outre adressé une mise en garde à l'Irlande pour faire respecter les normes environnementales dans plusieurs projets d'irrigation et de drainage des eaux. Par ailleurs, la qualité de l'air pose problème dans l'Union européenne. La Slovénie et la Suède vont être poursuivies devant la Cour pour non-respect des valeurs limites imposées dans l'UE pour les particules dangereuses en suspension, les PM10, a annoncé la Commission. Des avertissements ont été adressés jeudi à la Bulgarie, à Chypre, au Portugal et à l'Espagne. Le Royaume-Uni a, pour sa part, été mis en demeure d'agir contre le "coût prohibitif des recours contre la légalité des décisions en matière d'environnement". "La loi exige que les recours soient financièrement abordables", a rappelé M. Potocnik.