vendredi 11 juin 2010

https://secure.avaaz.org/fr/eu_gmo/?rc=fb

OGM: ETABLISSONS D'ABORD LES FAITS

La Commission Européenne vient d'autoriser la culture d'organismes génétiquement modifiés (OGM) pour la première fois depuis 12 ans, plaçant les profits du lobby OGM avant les préoccupations sanitaires des citoyens. Pourtant 60% des Européens estiment que nous avons besoin de plus d'informations avant de cultiver des plantes qui pourraient menacer notre santé et l'environnement.

Une nouvelle initiative donne à 1 million de citoyens européens une chance unique de déposer officiellement des propositions de lois à la Commission Européenne. Rassemblons un million de voix pour obtenir une interdiction des cultures OGM tant que la recherche n'a pas abouti. Signez la pétition ci-dessous et faites suivre cet appel à tous vos amis et vos proches.

Note: l'Initiative Citoyenne Européenne est un mécanisme légal avec des obligations formelles strictes. Vous devez saisir votre prénom, nom, adresse postale, email, nationalité et date de naissance, pour être signataire de la pétition.

Au Président de la Commission Européenne José Manuel Barroso:
Nous vous appelons à décréter un moratoire sur l'introduction des plantes génétiquement modifiées en Europe et à mettre en place un organisme éthique et scientifique indépendant chargé de mener à bien la recherche sur l'impact des OGM et de déterminer leur régulation.

Signez la pétition dès maintenant!

mardi 18 mai 2010

OGM Pour mieux vous aider à consommer !!!

Depuis une réglementation européenne de 2004, les produits qui contiennent plus de 0,9% d'OGM doivent être étiquetés. Ainsi, vous pourrez lire par exemple : « sirop de maïs issu de maïs génétiquement modifié ». Mais il est peu probable que cela vous arrive. Sur 80 000 produits alimentaires commercialisés en France, seule une trentaine sont étiquetés « OGM ». Il s'agit essentiellement de produits importés des Etats-Unis ou d'huiles de soja.

Malheureusement, cela ne veut pas dire qu'il suffit d'éviter ces produits pour être certain de ne pas manger d'OGM. D'abord, parce que le produit que vous achetez peut contenir moins de 0,9% d'OGM (ce qui ne nécessite donc pas d'étiquetage obligatoire). Ensuite, parce que les OGM arrivent dans nos assiettes via la nourriture animale. Comment ?

80% des animaux d'élevage consomment des OGM, principalement du soja importé du continent américain. Nos vaches, nos cochons, nos volailles… sont presque toujours nourris aux OGM. Les produits issus de leur élevage peuvent donc contenir des OGM. Or, la réglementation sur l'étiquetage n'impose pas d'indiquer si ces produits proviennent d'animaux élevés ou non aux OGM. Nous n'avons donc aucun moyen de savoir si la viande, le lait, les œufs et tous les produits dérivés (yaourts, biscuits…) que nous achetons contiennent ou non des OGM. Nous consommons donc forcément des OGM de manière indirecte. Par le biais de l'alimentation animale, les OGM entrent dans la chaîne alimentaire.

Pour éviter cela, il faudrait que l'étiquetage précise clairement si un produit est issu d'une filière non-OGM. Le consommateur pourrait ainsi savoir si la viande, le lait, les œufs, etc. qu'il achète sont issus d'animaux élevés ou non avec des OGM.
Un premier pas a été fait en mai 2009. Le Conseil National de la Consommation a admis que les industriels de l'agro-alimentaire qui avaient fait le choix du « sans OGM » pouvaient le signaler via l'étiquetage. La mention « Animaux nourris sans utilisation d’OGM » pourra être apposée sur la viande, les œufs et les produits laitiers issus de filières excluant l’alimentation à base d'OGM.
Greenpeace prend acte avec satisfaction de cet avis qui devrait permettre de pérenniser les filières sans OGM et d’orienter la demande vers ces produits. Mais il faut aller plus loin. Il faut rendre obligatoire l’étiquetage de tous les produits issus d’animaux nourris avec des OGM et renoncer à nourrir les animaux d'élevage aux OGM.

En attendant, il n'existe que deux moyens pour éviter les OGM dans les produits provenant d'animaux :

- consommer des produits « bio » (puisque le cahier des charges de l'agriculture « bio » exclut les OGM)

- utiliser notre « Guide des produits avec ou sans OGM » que nous mettons à jour régulièrement depuis 1998 (la dernière version date de 2009).

http://guide-ogm.greenpeace.fr/guide

Devenir éco-citoyen testez-vous !!

http://www.protegelaforet.com/

Marée noire en Louisiane : la fuite en avant vers les fossiles

Il pourrait s’agir de la plus grave catastrophe écologique de toute l’histoire des USA, pire encore que la marée noire de l’Exxon Valdez en 1989 où 800 kilomètres de côtes avaient été souillés.

Le jeudi 22 avril, une énorme explosion d’origine inconnue a fait sombrer une plateforme pétrolière, propriété de Transocéan, exploitée pour le compte du groupe pétrolier BP. Cette plateforme située à environ 80 kilomètres des côtes de Louisiane forait à environ 1500 mètres de profondeur. Les systèmes et vannes de sécurité censés éviter le pire et bloquer la fuite sous-marine du forage n’ont pas fonctionné. Ce sont désormais environ 800 000 litres de pétrole qui s’échappent tous les jours, l’équivalent de 5000 barils, qui forment aujourd’hui une nappe d’environ 74 000 kilomètres carré soit la superficie combinée des régions françaises Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur. La nappe se situe aujourd’hui à environ 40 kilomètres des côtes de Louisiane.



Il semble aujourd’hui inéluctable que la nappe touche prochainement les côtes américaine. Quatre Etats sont potentiellement concernés. Au-delà des milieux marins et de sa biodiversité – cachalots, poissons, crustacés, parc à huitres, oiseaux marins, etc.- durement affectés, si l’on ne parvient pas à contenir l’avancée de la marée noire, les impacts sur les écosystèmes côtiers vont aussi être absolument dramatiques et de très long terme. On a à faire à des écosystèmes très fragiles, particulièrement en Louisiane avec des zones de Mangroves, où poussent des palétuviers –arbres qui « respirent » par les racines- également des zones de marais –les bayous- formant des milieux naturels totalement exceptionnels.

Le désastre est maintenant inéluctable, puisque la fuite ne sera pas colmatée avant plusieurs semaines et que la nappe avance très rapidement. BP a mobilisé des moyens lourds mais lents : des robots tentent de fermer les vannes sans y parvenir, on évoque la possibilité de mettre en place une immense « cloche » pour stopper l’évolution de la nappe, ou enfin de procéder à un nouveau forage sous marin pour diminuer la fuite. Les autorités ont même commencé à bruler certaines parties de la nappe ce qui va dégager dans l’atmosphère d’immenses quantités de gaz à effet de serre, des retombées de suie, etc.

Cette –énième- catastrophe pose bien évidement la question de ces forages offshore, extrêmement nombreux dans le golf du Mexique. Mais il pose surtout la question de la fuite en avant des groupes pétroliers et des Etats qui les soutiennent par leurs politiques énergétiques et climatiques. Les groupes pétroliers comme BP et certains Etats se sont engagés dans une course folle vers de nouvelles ressources pétrolières et sources d’énergies fossiles, conventionnels ou non, avec le pétrole des sables bitumineux d’Alberta, les forages pétroliers offshore prévus en Arctique, etc.

Le Président OBAMA a par exemple décidé le 30 mars dernier l’ouverture de vastes étendus des eaux territoriales américaines de l’océan atlantique à de nouveaux forages gaziers ou pétroliers offshore. Le prochain test du nouveau plan pétrolier d’OBAMA devrait voir le jour avec un forage offshore à 50 miles -80 kilomètres- des côtes de la Virginie, soit la même distance séparant la plateforme de BP des côtes de Louisiane.

Derrière les grands discours faits la main sur le cœur sur la nécessité de changer de modèle énergétique, d’infléchir la courbe des émissions de gaz à effet de serre pour freiner les changements climatiques, l’échec de Copenhague et les décisions en matière d’orientations énergétiques montrent que les leaders mondiaux n’ont toujours pas pris la mesure des risques et des réels enjeux –dont cette marée noire n’est que la face émergée- du « tout énergie fossile ».

vendredi 9 avril 2010

Enquête sur l'or illégal en Guyane - Part 2


Enquête sur l'or illégal en Guyane - Part 2
envoyé par WWF_France. - Regardez plus de vidéos de science.

Enquête sur l'or illégal en Guyane


Enquête sur l'or illégal en Guyane - Part 1
envoyé par WWF_France. - Les derniers test hi-tech en vidéo.

CHRONIQUE RFI DE SERGE ORRU : L'ÉCOLOGIE VA RÉINVENTER LA POLITIQUE ET LA POLITIQUE VA RÉINITIALISER L'ÉCOLOGIE

Autrefois dédaignée et souvent raillée, l'écologie est aujourd'hui un argument électoral, un véritable sujet de société. L'écologie atterrit en politique et se retrouve tant tot aimée ou vilipendée. Elle butine à gauche, elle butine au centre et elle butine à droite. Elle est verte, rose, bleue. Chaque parti politique offre opportunément ses arguments environnementaux. Mais pourquoi ne reste-t-elle encore qu'une simple variable d'ajustement dans une France qui se hâte lentement vers sa transformation verte ? L'écologie ne peut rester en ballottage car elle est la problématique d'émancipation de l'homme au XXIe siècle.

L'actualité montre que la politique et l'économie se sont engouffrées dans l'écologie. Car c'est un atout pour gagner des voix en proposant la prospérité verte.

L'écologie non politique, celle des naturalistes, ne dérange guère de monde et, est hélas ignorée. On aime les baleines et les pandas, mais dès que l'on évoque les émissions de gaz à effet de serre, les déchets nucléaires, les OGM, les incinérateurs, le tout-routier, l'agriculture intensive et ses pesticides, le lien environnement-santé, l'écologie devient alors trop visible voire agaçante et gênante. Car elle demande des changements rapides et radicaux. Face aux récents reculs, les écologistes restent déterminés et toujours impatients.

Les enjeux sont toujours là. Les enjeux, justement... le plus connu, le péril climatique, est remis en question malgré l'avis de milliers de scientifiques que d'aucuns transforment pernicieusement en comploteurs... Et quand bien même les écologistes se tromperaient-ils, serait-ce une raison pour continuer à dilapider notre patrimoine naturel et dévorer la biodiversité de notre unique planète bleue comme une orange? Une raison pour éventrer les forêts boréales de la Colombie Britannique pour en extraire des sables chargés de pétrole? D'applaudir des deux mains la fonte des glaces qui permettra d'aller puiser d'autres ressources? Combien de temps resterons-nous fossiles dans ce monde fini à l'inconscience infinie...

Ce que propose l'écologie n'est pas une punition. Ni une contrition face à l'apocalypse. Il s'agit de revoir le sens du progrès, de nos vies et celles des générations futures. L'écologie politique connaîtra l'âge de raison. Aujourd'hui, c'est une période plus instable qui s'ouvre. Place à son adolescence et à sa créativité bouillonnante. Mais l'écologie est entrée dans la Cité et dans les consciences. Elle n'en sortira plus. N'en déplaise aux rois du carbone.
Progressivement, l'écologie politique sera intégrée dans les programmes des partis politiques avec la même force que les sujets sociaux et économiques. Elle ne sera plus considérée comme un chant de partisans mais comme un élément fondamental du vivre équitable.

L'écologie va réinventer la politique et la politique va réinitialiser l'écologie. Pour reprendre la maxime de William Arthur Ward: "Le pessimiste se plaint du vent, l'optimiste espère qu'il va changer, le réaliste ajuste les voiles". Le développement humainement durable, c'est la vie que nous devons tisser tous ensemble avec enthousiasme.

Oui, tissons et inventons l'avenir! Avec nos rêves et notre courage, nos enfants nous reconnaîtront !

lundi 22 mars 2010

Le silicium noir bouleverse la donne du photovoltaïque

Grâce à l'intuition d'un physicien de Harvard, un nouveau matériau appelé "silicium noir" pourrait révolutionner les technologies ayant attrait aux capteurs ultra-sensibles - ex. photographie numérique - et aux cellules photovoltaïques.

Selon les premières estimations, le silicium noir pourrait être de 100 à 500 fois plus sensible à la lumière que le silicium classique utilisé par les panneaux solaires.

Pour aboutir à ce résultat, le physicien Eric Mazur a soumis une plaquette de silicium (wafer) à un rayonnement laser ultrapuissant pendant un laps de temps très court. "La puissance utilisée correspondrait à tout le rayonnement solaire reçu sur la surface de la Terre à un instant T" indique le NewYork Times. Le chercheur a également appliqué de l'hexafluorure de soufre, un gaz utilisé couramment par l'industrie des semi-conducteurs pour réaliser des gravures.

"A l'oeil nu, le silicium est noir. Mais lorsqu' Eric Mazur et ses chercheurs l'ont ausculté au microscope électronique, ils ont découvert que la surface était couverte de minuscules pointes." Dans un premier temps, ils n'avaient aucune idée de ce qu'ils avaient découvert. Par la suite, il est apparu que ce nouveau matériau était capable d'absorber deux fois plus de lumière que le silicium traditionnel en plus de détecter le rayonnement infra-rouge.
Le silicium noir bouleverse la donne du photovoltaïque

L'université d'Harvard a annoncé qu'elle avait autorisé "SiOnyx", une société du Massachusetts a exploiter les brevets du silicium noir. Aussi, la première application commerciale à profiter de ce matériau sera vraisemblablement les systèmes de vision nocturne.

La production de galettes de silicium noir pourrait voir le jour assez rapidement car le procédé n'implique pas de modifications importantes dans les processus industriels existants.

samedi 20 mars 2010


Héritage de Cousteau, écologie partie 1
envoyé par nature-boy-79. - L'info internationale vidéo.

Héritage de Cousteau, écologie partie 2
envoyé par nature-boy-79. - L'actualité du moment en vidéo.

Nestlé qui contribue à la déforestation en Indonésie

Nestlé qui contribue à la déforestation en Indonésie

Grignoter une barre chocolatée Kitkat revient à tuer un orang-outang ? Le rapprochement peut étonner mais le lien est réel. Greenpeace lance une campagne pour dénoncer l’utilisation par Nestlé d’huile de palme issue de la destruction des forêts tropicales et des tourbières indonésiennes, dans la fabrication de certains de ses produits, notamment les barres chocolatées Kitkat.

Quel est le problème ?

L’Indonésie connaît l’un des plus importants rythmes de déforestation de la planète : l’équivalent d’un terrain de foot de forêt disparaît toutes les 15 secondes. Les plantations de palmiers à huile sont l’un des principaux moteurs de cette catastrophe écologique.

De telles pratiques industrielles privent de nombreux animaux de leur cadre de vie naturel, accélèrent donc la disparition d’espèces menacées, comme les orangs-outans, mais aggravent également la crise climatique.

À cause de cette déforestation irresponsable, l’Indonésie se classe désormais au troisième rang des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, derrière la Chine et les États-Unis. La déforestation est la 2e cause du dérèglement climatique.

Nestlé et l’huile de palme

Au cours des trois dernières années, la consommation d’huile de palme du groupe Nestlé a pratiquement doublé, pour s’établir aujourd’hui à 320 000 tonnes par an. Cette huile de palme entre notamment dans la composition des barres chocolatées Kitkat. L’un des principaux fournisseurs auprès desquels le géant suisse de l’agroalimentaire s’approvisionne s’appelle Sinar Mas. C’est le premier producteur indonésien d’huile de palme.

Greenpeace a déjà alerté Nestlé à plusieurs reprises sur les atteintes très graves à l’environnement dont est responsable Sinar Mas. En décembre dernier, Greenpeace avait notamment fourni au géant agroalimentaire suisse des preuves des activités illégales menées par la compagnie indonésienne. Pour l’instant, Nestlé fait la sourde oreille…

Nous avons besoin de vous !
Aidez-nous à faire bouger Nestlé, qui doit au plus vite mettre un terme à ses contrats d’approvisionnement avec le groupe Sinar Mas et ainsi contribuer à mettre les forêts et les tourbières indonésiennes à l’abri de la déforestation.

Nestlé doit réagir rapidement ! D’autres grands groupes ont, eux, déjà pris leurs distances avec Sinar Mas. Ainsi, suite à une campagne lancée au printemps 2008 par Greenpeace via un clip parodiant la publicité Dove, l’une des marques du groupe, Unilever a fini par résilier ses contrats d’approvisionnement avec Sinar Mas. Kraft a fait de même, un peu plus tard.

La Cites signe l’arrêt de mort du thon rouge

Greenpeace condamne l’échec des gouvernements présents à la Cites, qui viennent de rejeter l’interdiction du commerce international du thon rouge. Cette conférence était une chance historique de sauver l’espèce, menacée d’extinction. Aucune mesure de protection n’a été prise pour la sauvegarde de l’espèce. Faire passer les intérêts à court terme de quelques états qui pratiquent un lobbying très actif, tels que le Japon, avant la préservation d’une espèce menacée, cruciale pour l’équilibre de l’écosystème méditerranéen est tout simplement inacceptable.

L’Union européenne n’a pas défendu sa position
La Libye, pays pêcheur, demandait une décision rapide sur ce point, démarche qui a été votée à la majorité en plénière. Alors que la tendance générale était plutôt aux négociations sur plusieurs jours, la discussion s’est faite en plénière, sur deux propositions, celle de l’Union Européenne pour le classement avec un délai, et celle de Monaco pour un classement immédiat. Il n’y a eu que 20 votes en faveur de la proposition de Monaco et seulement 43 en faveur de la position européenne, sur les quelques 120 pays participants. On peut alors se demander comment, avec la mobilisation européenne affichée en amont de la conférence, on peut en arriver à de tels résultats.

L’avenir du thon rouge retourne entre les mains de l’Iccat
L’espoir qui reste pour le thon rouge, c’est l’Iccat, organisation qui gère la pêche au thon, qui se tiendra en novembre, à Paris. C’est là que les gouvernements pourraient, enfin, décider de réduire les quotas de pêche pour assurer la survie du thon rouge.

Environnement : une douzaine de pays européens menacés de sanctions

La Commission européenne a menacé, jeudi 18 mars, une douzaine de pays de l'UE de poursuites en justice et de sanctions pour manquements à leurs obligations environnementales. "La nature n'est pas une poubelle", a lancé le commissaire à l'environnement Janez Potocnik à l'adresse des autorités espagnoles, coupables d'avoir laissé s'accumuler 120 tonnes de déchets industriels pendant quarante ans dans l'estuaire de Huelva (sud-ouest de l'Espagne).
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Edition abonnés Archive : Le trafic de déchets toxiques gagne toute l'Italie

Le gouvernement espagnol, qui préside les réunions ministérielles de l'UE jusqu'en juillet, a été sommé d'éliminer ces déchets sous peine d'être traîné devant la Cour européenne de justice à Luxembourg. La Roumanie, la Suède et l'Autriche ont également été menacées de poursuites pour avoir laissé opérer des sites industriels très polluants sans permis. Cinquante sites sont visés en Suède, vingt et un en Autriche et un en Roumanie, une usine de production de formaldéhyde construite sans autorisation en 2007.

Le commissaire a par ailleurs décidé de poursuivre la Grèce pour ne pas suffisamment protéger les oiseaux. "Les pressions sur la biodiversité n'ont jamais été aussi fortes, et il faut que l'ensemble des Etats membres mettent tout en œuvre pour préserver les habitats naturels restants", a expliqué M. Potocnik. L'aigle impérial et le gypaète barbu, deux espèces "en danger", sont considérés comme étant particulièrement menacés en Grèce. Les autorités grecques ont été mises en demeure d'agir à plusieurs reprises et risquent désormais des sanctions financières, a averti la Commission.

M. Potocnik a en outre adressé une mise en garde à l'Irlande pour faire respecter les normes environnementales dans plusieurs projets d'irrigation et de drainage des eaux. Par ailleurs, la qualité de l'air pose problème dans l'Union européenne. La Slovénie et la Suède vont être poursuivies devant la Cour pour non-respect des valeurs limites imposées dans l'UE pour les particules dangereuses en suspension, les PM10, a annoncé la Commission. Des avertissements ont été adressés jeudi à la Bulgarie, à Chypre, au Portugal et à l'Espagne. Le Royaume-Uni a, pour sa part, été mis en demeure d'agir contre le "coût prohibitif des recours contre la légalité des décisions en matière d'environnement". "La loi exige que les recours soient financièrement abordables", a rappelé M. Potocnik.

dimanche 21 février 2010

L'ASSURANCE MALADIE 50 secondes de lecture à couper le souffle.

Pour combler le déficit de la sécu, nos chers gouvernants ont trouvé que le
mieux, c'était encore de nous faire payer...

a) Dorénavant, sur une consultation médicale, nous versons 1 euro,
b) Nous sommes restreints lors de nos arrêts maladie ...
c) Nous devons consulter un généraliste avant de voir un spécialiste
d) Pour tout traitement de plus de 91 euro, nous en sommes de 18 euro de notre poche,
e) Taxe de 0,50c sur les boites,
f) etc.


Toutes ces mesures sont destinées à combler le fameux trou qui est à ce jour de 11 milliards.

Or, savez-vous que :
1°) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 7.8 milliards
2°) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée. 3.5 milliards
3°) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1. 6 milliards
4°) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,2 milliards
5°) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2.0 milliards
6°) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2.1 milliards
7°) Retard de paiement par les entreprises 1.9 milliards

En faisant une bête addition, on arrive au chiffre de 20 milliards d'euros.

Conclusion : si les responsables de la Sécu et nos gouvernants font leur boulot efficacement et honnêtement, si chacune des institutions reverse ce qu'ils doivent chaque année, les prétendus 11 milliards de trou seraient aujourd'hui 9 milliards d'excédent!!! !
Ces chiffres ne sont pas inventés vous pouvez les consulter sur le site de la sécu ; ils sont issus du rapport des comptes de la Sécu. Si les pouvoirs publics, qui nous harcèlent au quotidien de messages publicitaires afin de consommer des fruits et légumes, étaient vraiment convaincus qu'il nous faut consommer 5 fruits et légumes par jour pour sauver notre santé et donc l'assurance maladie, ils supprimeraient la TVA sur ces produits !

N'oubliez pas d'avoir une petite pensée sur l'achat, à la hâte, des 90 Millions de doses de Tamiflu par le ministère de la santé publique, quand on sait que la grippe A n'est pas plus mortelle et dangereuse pour vous et moi que la grippe saisonnière classique. Hélas on ne peut en dire autant des dommages collatéraux potentiels qui existent réellement dans les adjuvants que contiennent les vaccins!!! Quel sera le coût de cette opération, que la sécu va supporter une nouvelle fois, lorsque le gouvernement sera décidé à dédramatiser la situation !!!

lundi 25 janvier 2010

Nucléaire Français !!

Le trafic de déchets nucléaires entre la France et la Russie reprend ce
week-end

Paris, le 22 janvier 2010 - Un train chargé de nombreux containers de
déchets nucléaires est en route pour Cherbourg. Les containers devraient
être chargés à bord du Kapitan Kuroptev, pour être exportés vers la Russie.

« Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour faire respecter le
moratoire sur les exportations de déchets nucléaires, déclare Yannick
Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace. Il est tout à
fait scandaleux qu'EDF et Areva continuent leurs transports de déchets
en toute impunité. Ils disent que ce sont des matières valorisables mais
c'est faux : aucune matière recyclée ne revient en France. »

Des matières valorisables ? Non : des déchets
Pour Areva, les containers envoyés en Russie ne sont pas des déchets, il
s'agit d'uranium appauvri destiné à être enrichi. Un argument valable si
100 % de ces fûts revenaient en France, sous une forme différente et
exploitable. Or cela n'est pas le cas, et la plupart de ces matières
sont abandonnées en Russie.
Cela place Areva et EDF dans l'illégalité par rapport à deux points
juridiques :
- La jurisprudence de 2005, qui affirme qu'est considéré comme déchet
nucléaire tout produit issu d'un processus industriel non destiné à être
réutilisé.
- La directive cadre de l'Union européenne, qui interdit l'importation
et l'exportation de déchets dangereux qui ne sont pas destinés à être
valorisés.

« L'industrie nucléaire française ne cesse de mentir à propos des
déchets, dit Yannick Rousselet. Ils essaient de faire passer le
nucléaire pour une énergie propre, mais nous savons que les déchets sont
un problème inextricable pour eux. Le prétendu recyclage des déchets
nucléaires est une arnaque. »

Des chiffres accablants…
En décembre dernier, Greenpeace a publié un rapport * prouvant que la
quasi totalité des déchets d'uranium envoyés en Russie sont tout
simplement abandonnés là-bas. Le rapport montre que depuis 2006, 33 000
tonnes d'uranium ont été exportées vers la Russie (dont 23 540 tonnes
d'uranium appauvri) alors que seules 3090 tonnes d'uranium font le
chemin inverse (et ne sont probablement pas issues du recyclage des
matières envoyées). Quid des 30 000 tonnes manquantes ?

Greenpeace plus que jamais mobiliséeGreenpeace reste extrêmement
vigilante et mobilisée dans les heures et jours à venir. À l'initiative
de l'organisation, un rassemblement de représentants de plusieurs
associations et formations politiques opposés à cette exportation aura
lieu dimanche soir à Cherbourg sur le trajet potentiel du convoi attendu.

samedi 16 janvier 2010

Une idée géniale !!

http://www.pandathlon.fr/?utm_source=emailpandathlon&utm_medium=email&utm_campaign=emailpandathlon

samedi 9 janvier 2010

CHRONIQUE RFI DE SERGE ORRU : GAZ A EFFET DE REVES

Et si nous respirions enfin les gaz à effet de rêves ? Allez, reprenons donc de cet excellent gaz à effet de rêves et place enfin au réchauffement des consciences sur la planète ou plutôt place à l’insurrection des consciences chère à notre ami Pierre Rabhi.

Car nous revenons de Copenhague avec la rage provoquée par le fiasco des nations désunies.

« Sans rêve, pas de courage ! Sans courage, pas d’acte ! » nous souffle Wim Wenders.

« Si le climat était une banque, nous l’aurions déjà sauvé » a dit le président du Venezuela dans la ville où pleure une jolie sirène en détresse.

Copenhague de pierre, les USA et la Chine dictent leur irresponsabilité. Honte sur la mondialisation des égoïsmes nationaux ! Nous sommes entre leurs serres. Comment s’en défaire ?

Aujourd’hui doivent jubiler les producteurs de pétrole et de charbon alors que l’Europe et bon nombre de pays sont englués dans la frilosité partagée.

On nous renvoie aux calendes mexicaines fin 2010 après une étape à Bonn en juin.

Nous espérions au Danemark un véritable Yalta climatique ou on allait pouvoir se partager les responsabilités et l’on a eu un Munich climatique aux conséquences dramatique pour les pays vulnérables.

« A force d’élever sa température, la terre va finir par voir rouge… » dit le vice-Président du GIEC, Jean Jouzel.

On nous ressasse sans cesse qu’il faut éduquer les jeunes générations mais ce sont les décideurs publics et privés qu’il faut former d’urgence pour qu’ils puissent nous permettre de transmettre à nos enfants une planète vivante.

Si nous avons échoué pour l’instant à Copenhague à entraver le péril climatique, nous avons au moins provoqué l’hybridation du climat avec la solidarité Nord-Sud, avec la biodiversité et la justice sociale, les droits humains, les réfugiés climatiques …

Des coalitions fécondes se sont créées pour avancer sur la voie d’une écologie humaniste indispensable aux passagers de la terre, actuels et futurs.

A Copenhague, nous rêvions d’un cadeau des dirigeants du monde à la planète et c’est un avenir délaissé qui ne nous fera pas de cadeau qui nous a été offert…

Partout où la biodiversité s’amenuise, les écosystèmes se dégradent. Et quand l’écosystème s’appauvrit, les populations souffrent et les conflits surviennent.

Martin Luther King disait « ou bien nous apprenons à vivre ensemble de façon fraternelle, ou bien nous périrons tous comme des idiots ». Appliquons immédiatement, sans délai, sans sommet international dévitalisé et, surtout sans mot d’ordre, cette belle idée de fraternité humaine.

Ici et maintenant dans nos vies !

Tels sont mes vœux radiophoniques pour ce temps nouveau à construire et à aimer.

Paix et santé chers auditeurs et auditrices de C’est pas du Vent, Pace è Salute pour vous et vos familles en 2010, l’année de la biodiversité, année où la Terre-Mère ne se résoudra pas à se taire.

Ayaya Pachamana !